Miniac

Un ancien des Gobelins-école de l'image(Paris) ouvert à toutes les propositions graphiques.
A former Gobelins School of Image (Paris) open to all proposals graphics.


lundi

Les Andain'ries


Bienvenue dans l'univers de Rafistol !

C'est par l'intermédiaire du festival Les embuscades de Cossé-le-Vivien (53) auquel j'avais été invité en septembre (Ah! Filomène!) et de l'ami Michel que j'ai eu le bonheur de participer à ce festival de l'humour de La Chapelle d'Andaine, exceptionnel à tous les titres, organisé par l'épatante équipe des Andain'ries dans le pays de Bagnoles-de-l'Orne, Serge et Cath Bretel, Pierre, Denis, Geneviève, les trois Bruno, Christophe et tant d'autres. Rafistol, un type épatant à la scène comme à la ville.



Un moment de vrai plaisir, de belles rencontres autour de l'univers du spectacle vivant découvert à l'automne dernier, l'écoute joyeuse d'enfants studieux, la véritable découverte de l'ami Roger, vétéran des plus actifs du fameux Schtroumpfanzine de mon enfance, un plaisir, les rencontres du gentil et poétique Rafistol (Ne dites pas à Robert qu'il est clown, même s'il a obtenu un Nez d'or au festival du clown de Monte-Carlo, sa mère le croit compteur de betteraves dans une sucrerie picarde), de sa petite équipe amiénoise autour de "Vélo Cello con vibrato", d'un sympathique bourguignon, Marc, fragile et hésitant présentateur jouant un décalé Monsieur Fraize ( Un couple de vieux homos te remercie ! ), des 2 mètres 02 de fausse naïveté du conteur Jacky Matte, des spectacles allumés de la bordélique princesse Constance ou de la formation de la fausse diva latino Maria Dolorès ( On se ferait clavier !), du médiatique Bernard Mabille aussi au casino de Bagnoles, d'un talentueux et généreux petit fermier mué en cuistot, Jean-Luc, et sa teurgoule à la cannelle( Un p'tit gars de l'ex "bande des DS" et, au passage, paix à l'âme du cochon engraissé pour l'occasion. Dire qu'un autre l'est déjà pour le festival suivant ! ), de l'oeuvre picturale baroque et colorée de la lumineuse drômoise Anne Grenier, des accueillants Christophe et Nadège de la Maison d'Andaine.
( Petit établissement situé place Saint-Michel à Juvigny-sous-Andaine, à conseiller au passage pour sa vraie cuisine et la chaleur de son accueil. Promis-juré, après le maître des lieux et du petit paradis du moulin neuf, je caricaturerai la patronne ! ).

Pour l'amateur des récits ornais, cela aura été aussi l'occasion de visiter le Champsecret du plus célèbre caricaturiste de la Belle Epoque, l'immense Charles Léandre, et la curieuse tour de Bonvouloir en aménagement, tous ces sujets qui seront dans un prochain bouquin à paraître début 2011. Je n'ai pas eu le temps de fouiner autour de l'affaire Thomerel, un meurtre à Champsecret le 18 juin 1940 autour d'un cochon sacrifié en vue de l'Occupation.

Le maire Daniel Denis et Roger Brunel (à droite) en balade à la phallique tour de Bonvouloir sous un ciel digne du Vaucluse.

Le festival a permis de croiser le courageux témoin d'une affaire criminelle majeure liée à Mesrine, de remonter la filière locale et clandestine de goutte ! Croyez-moi, côté off du festival, il en reste de la bonne dans ce petit terroir du frais poiré ! De l'exceptionnelle aussi, estampillée "Dominique", un simple prénom que l'on contacte discrètement depuis les arrières-salles de café ! Les bouteilles d'Hépar et de vin de pays de l'Hérault réservent de bien belles surprises !... Même si certaines vénitiennes estiment que le calva et son faible 40 degrés s'apparente à de l'eau ! Eau qui manqua à une certaine Wallonne, la rochefortaise Nicole ! Tonton, j'ai connu une vénitienne qui en prenait au petit-déjeuner ! Remerciement tout spécial à la gentille Cath pour avoir si habilement intégré une timorée pour l'occasion le dimanche soir. Seule ombre au tableau, un inopiné contrôle d'alcoolémie nocturne à la Chapelle, en compagnie de Roger stoïque, le samedi soir, qui, si le verre de cidre ne décela rien, me vit sortir mes papiers à deux pandores de la redoutée brigade motorisée de Domfront... Dommage aussi que les cosséens Marie-Hélène et Jean soient rapidement reparti vers leur Embuscadie, dommage encore de n'avoir pu être spectateur du nouveau spectacle de Bonbon, ayant découvert la truculente gouaille de cette chanteuse déjantée à Cossé, avec son fameux spectacle Bonbon chante Fréhel ! Bref, du souvenir, du beau, du spirituel, du festif, malgré ou grâce aux couchers matinaux. Six heures du mat', j'ai des frissons ! Pour tout cela, mille merci Michel ! Que mes pensées aillent jusqu'à Edimbourg !


Souvenirs du festival In

Souvenirs du festival Off